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mardi 31 juillet 2012

Sculpture : égrenage.

Mon océdar s'ennuyait, il faut dire que je ne m'en sers jamais (je sculpte à l'instinct et sans modèle), alors je lui ai offert une compagne. Ce matin, ils étaient toujours figés dans la même position qu'hier... A priori, ils n'avaient pas bougé... Pourtant, il règne un certain désordre dans le salon... J'ai retrouvé le papier blanc d'une future sculpture tout chiffonné...


Oui, en ce moment, je sculpte... Comme je ne sais quoi vous raconter, j'ai décidé d'égrener un brin la chose...

Tout commence par un corps à corps avec le grillage, il ne se laisse pas faire, mais moi non plus, même si je prends des gants ;-)


Après avoir fermement mis en forme, vient l'esquisse d'un corps en douceur...


merci à Fred pour la seconde et la troisième photo...

Une idée, la première prend forme, généralement c'est la seconde que je garde... Qui vivra verra !

samedi 28 juillet 2012

Il pleut

certes, certes, mais c'est pas pour ça que je vais me planter devant la téloche pour regarder les J.O !
Et je ne parle pas des autres sponsors qui fabriquent de futures maladies cardiovasculaires !! Non, je n'en parle pas, parce que j'ai mille bonnes, enfin mauvaises, raisons pour boycotter les J.O, mais comme je suis une gentille fille (ce qui ne veut pas dire imbécile et niaise) et qu'une seule est généralement suffisante, je vous fais grâce de l'inventaire complet ! Vous aurez noté que, même pour étayer le seul argument développé, je ne suis pas remontée jusqu'à la guerre du Vietnam, sympathique, je vous dis !
Je vais regarder par la fenêtre mon écrin de verdure sans pesticide se mouiller de pluie, le seul agent orange qui pousse dans mon jardin, c'est l'oeillet d'Inde !
Les escargots sont à la fête. Les salades... ça... Ce n'est pas grave, s'ils ne m'en laissent pas, j'en raconterai !!

vendredi 27 juillet 2012

Point de vue : depuis le hamac



La toison verte tanguait sous le souffle d'un vent franc et chaud, les criquets crissaient de concert avec les feuilles bruissantes...
J'étais bien... Je lisais, sans lire, m'imprégnant non des mots mais de l'odeur du vieux livre...

Tout à l'heure, la terre chargée de soleil va être rafraîchie par la pluie et dégager une odeur singulière : je l'aime ce parfum là... Indescriptible, rien d'autre ne sent comme ça, rien n'a ce goût là... Non, je ne sais pas dire l'odeur de la pluie sur le sol réchauffé par le soleil...

C'est à se demander pourquoi j'écris ce billet ! ;-)

samedi 21 juillet 2012

Plume de kiwi

Ben oui, c'est évident... Non ? Ah bon. Oui je fais des mystères...
Bonjour chez vous !

jeudi 19 juillet 2012

Eparpillée

j'ai trois projets en cours de réalisation, il n'y en aura sans doute qu'un qui verra le jour, je ne sais lequel, je commence toujours par me laisser aller jusqu'à ce que la direction se dessine d'elle même ou que je fasse un choix réfléchi auquel je peux m'atteler sans relâche, avec bonheur et enthousiasme, c'est ainsi que je fais. C'est parfois déstabilisant pour qui essaye de me suivre, bien que je comprenne qu'il est humain de vouloir comprendre et de saisir une forme de logique. A ce jour je ne sais toujours pas dire si vouloir comprendre ou saisir une forme de logique est une bonne chose...

mardi 17 juillet 2012

Paradoxale

serait somme toute le mot qui me définirait le mieux, s'il fallait n'en choisir qu'un pour aller sur une île déserte (je ne veux rien dire mais en période de réchauffement climatique, les îles 'coulent", alors à moins d'avoir des envies suicidaires (voilà bien un oxymore qui m'a toujours interloquée !!) c'est un petit peu hérétique de vouloir s'exiler dans un tel endroit... mais bon chacun fait ce qu'il veut, n'est ce pas ?  Oui, bien sûr, dans la mesure de ses possibles et des aléas de la vie).

Alors je découvre avec un certain plaisir et un plaisir certain qu'on peut être rêveuse, sensible, limite fragile et zigouiller en toute impunité un type sur le papier ! Je m'amuse avec mon nouveau secrétaire !
De toute façon, vu la météo y'a rien d'autre à faire !

lundi 16 juillet 2012

J'ai recruté un nouveau secrétaire

Oui, j'ai recruté un nouveau secrétaire, enfin, nouveau... En réalité, je l'ai choisi ancien.
Je l'ouvrirai (presque) chaque matin sans vergogne pour écrire dessus. Car, c'est là que sera écrit le prochain livre.


En rabattant la tablette plusieurs fois pour commencer à installer mes petites affaires d'écrivain (oui, j'ai des lubies... Il faudra que je vous en recause, mais pas aujourd'hui), une odeur de vieux cuir et de cire m'emplissait les narines. Serait-ce l'odeur de l'écriture ?

Un détail de ce meuble un brin usagé m'a plu : il y a, à l'intérieur, une tâche d'encre. Elle a violacé et noirci le bois. J'aime aussi d'autres choses mais c'est ce détail qui m'a d'abord interpellée. Par contre, je peux bien l'avouer, je n'aime pas ses pieds... Je lui ai même dit en toute franchise mais, il a assumé avec un tel aplomb que j'en fus impressionnée ! Au moins, il affiche ses défauts et il n'est pas parfait : la perfection est d'un ennui ! Et lui et moi on va vivre des tas de choses, mais s'ennuyer, n'est pas au programme, ce qui ne veut pas dire qu'on va s'amuser tous les jours non plus. Ennui interdit.

Voilà, il ne m'a encore dit son prénom, mais j'apprécie qu'il ait eu (au moins) une autre vie auparavant : chez un comptable ? Un professeur ? Un écolier ? Un fétichiste des cheveux croupissant en cellule (oui, un vague souvenir de la chevelure de Maupassant me revient en mémoire)... Bref, lui et moi allons faire connaissance, garder quelques un de nos mystères, peut-être.

Et là, je pousse un profond soupir triste en songeant aux personnes qui achètent leurs meubles en kit. Contrairement à la pub, je crois qu'on rêve mieux avec un vieux meuble indémontable (et lourd) aux serrures qui grinçouillent, au bois taché, ridé par quelques aléas de la vie, au tiroir qui coince un peu... Vais-je réussir à désinhiber ce tiroir ? J'y mettrai tout mon zèle dès demain en tous cas.

dimanche 15 juillet 2012

Sagesse proverbiale, ou pas.

S'il pleut en juillet, reste aux abris et écris. Eté pluvieux, été scribouilleux.
Devant autant de bon sens, je n'avais qu'une chose à faire : écrire. Petit homme a eu le courage de braver la pluie battante pour aller quérir un peu de rhubarbe alors, je couche les mots sur le papier dans une délicieuse odeur de confiture rhubarbe-vanille parce qu'il ne faut pas se laisser abattre, non plus !

Comme le proverbe attire le proverbe, je vous en livre d'autres :
L'habit fait le moine habillé
Il ne faut pas atteler l'ours derrière la charrue avant de l'avoir soigneusement léché (un ours mal léché ne trace pas de beaux sillons, faut le savoir (ou pas)).
Qui va à la ducasse, ne va pas à la chasse
Au royaume des borgnes, les marchands d'œil de verre sont riches
C'est à la grosseur de la pomme qui tombe qu'on reconnait l'importance de la découverte scientifique...
Ce sera tout pour aujourd'hui parce qu'il faudrait voir à ne pas trop abuser de la sagesse proverbiale.

vendredi 13 juillet 2012

Et voilà !

Je sais ce que j'exposerai le 11 août après midi et ce que je lirai aussi. J’empaquetterai quelques jours auparavant tout en me remettant les mots en bouches ! Je retourne, sereine, à l'écriture de mes prochaines histoires !

Et si tu nous causais de Diogène ? Et t'aurais une question aujourd'hui ?

Tiens, c'est curieux que vous me demandiez de vous causer de Diogène (Dioxygène me souffle le correcteur orthographique) parce que justement, j'ai acheté quelques cartes postales : envie de m'offrir une après midi la semaine prochaine ou une autre pour aller en écrire attablée (à la terrasse d'un troquet) dans un petit café. Comment ça c'est quoi le rapport avec Diogène ?
J'y viens, j'y viens. Faut pas être pressé ainsi, dites donc !
En achetant mes cartes, donc, je me suis fait la réflexion que Diogène (qui avait tout de même l'originalité de vivre dans un tonneau avant l'invention du tonneau ! Bon, d'accord, c'est comme le pommier de la bible qui était un figuier... Les traducteurs n'avaient pas le sens exact en face des bons mots, mais c'est moins drôle quand on explique, je trouve. D'ailleurs ne lisez pas ce que je viens d'écrire, c'est mieux. Notez, tout de même, au passage que si l'on avait traduit "Diogène vivait dans une grosse cruche" ça l'aurait tout de suite moins fait) Diogène donc, c'était plus ce que c'était. Voyez vous même :


(carte postale : Franck Schmitt)

Diogène ? Une poule ?  Mais alors qui de Diogène ou du tonneau est né en premier ?
- Le philosophe.
- Ah, soupir d'aise, je vois qu'on suit, ça me fait plaisir !

Diogène, souvenez-vous...
Tandis qu'il soupait d'un frugal plat de lentilles, il fut interpellé avec un certain mépris par le philosophe Aristippe, courtisan du roi menant une existence fastueuse et dorée :
-Tu vois, si tu apprenais à être soumis et à ramper devant le roi, tu ne serais pas contraint de te contenter de déchets, comme ce vulgaire plat de lentilles.
Et Diogène de lui rétorquer :
-Si tu avais appris à te contenter de lentilles, tu n'aurais pas à ramper devant le roi !

Ce qui m'amène à la question, ce monde n'aurait-il pas une perte de diogènisation au profit d'une aristippite ?
Notez que la misogynie, la solitude et la masturbation publique allaient avec le lot, tonneau-Diogène... mais un brin moins de soumission aux dorures et aux fastes... d'avantages de personnes libres et debout... Mouais, faudra un de ces quatre qu'on cause de Diogène, vous avez raison !

jeudi 12 juillet 2012

Aujourd'hui

et fin de semaine, boulot, logistique, choix des sculptures, des histoires à lire... Alors si vous ne me voyez pas par ici ou par chez vous eh, bien ma foi, bonjour chez vous !!

mercredi 11 juillet 2012

Visite

de la bibliothèque départementale estivale du Val Joly et du lieu où je présenterai mon travail le 11 août après-midi : sculptures, illustrations et lectures d'histoires.
C'est une très jolie salle, comme le trajet était long (et que je ne conduis pas), j'ai pu commencer à organiser l'après-midi dans ma caboche.



En rentrant ma toute chère MAP avait envoyé cette vidéo :



J'ai commencé ma journée en écoutant le requiem de Mozart, pour me consoler d'une crémation sans cérémonie, vite faite, expédiée, cafardeuse au possible, il y a quinze jours, dont j'ai eu bien du mal à me remettre (je suis sensible, très ou trop, question de point de vue) et je rentre consolée : toute prête à me laisser porter par la joie donc... La musique n'adoucit pas toujours les mœurs (j'en conviens), mais parfois, elle apaise et réjouit l'âme, c'est incontestable !!

Une réponse

j'ai une réponse ! Quoi pas de question, aujourd'hui ? Ben si, tout de même, ça ne serait pas fort sympathique de vous offrir une réponse en vous laissant sans question !!

Longtemps je me suis demandée pourquoi, je n'aimais pas tant que ça les mercis... Ma grand mère disait toujours qu'elle en avait plein les poches (c'était pour elle un genre de monnaie de singe, sauf que la grimace était déguisée en simili courtoisie, même pas du cuir véritable, dites donc !). Je me disais donc que j'avais reçu en héritage le désamour des mercis, mais non, ce n'est pas ça (ç'eut été trop simple !).

Ce matin, je suis partie en quête d'un livre épuisé (le pauvre) dans l'espoir de l'envoyer à un monsieur qui m'est précieux pour le remercier.
Fort occupée, vacant donc à mes occupations (oui, je suis en vacante, les vacances ce sera pour plus tard (j'ai l'intention de passer ma mort en vacances moi aussi, pas du même acabit que celles de monsieur Brassens, mais bon en vacances tout de même), me voici tout à coup horrifiée à l'idée de lui avoir dit que je voulais le remercier !! Le langage et ses sources de malentendus, auxquelles nous nous abreuvons parfois, souvent, lui et moi m'a tout à coup effrayée et s'il avait compris mon propos dans la seconde acception : renvoyer, faire sortir quelqu'un, licencier !! Bigre !!
En tous cas, maintenant, je sais pourquoi de prime abord, je n'aime guère le mot merci (qui en anglais, qui plus est, veut dire pitié !), on peut congédier d'un merci et ça n'a rien à voir avec les congés d'été !!

Ne me remercier pas ;-)

mardi 10 juillet 2012

Une casserole (mule ascendant chamelle) en cours de chants

Je voulais me faire offrir pour mon anniversaire un stage poterie, cet été. On a pas tous les ans 37 ans et c'est un âge important. Si, si.
Mais c'est assez loin, le thème ne me disait rien et une copine a causé  à Fred d'un stage chant. Elle ne va pas pouvoir se l'offrir mais en ayant parlé à petit homme, qui ne sachant jamais quoi m'offrir pour mon anniversaire, a rebondi sur l'occasion. Je ne pensais pas être le genre de femme qu'on puisse faire chanter mais ma foi, je chanterai donc.
J'ai un brin de pitié en pensant au formateur ou à la formatrice : je suis tout de même mule ascendant chamelle (imaginez le son mélodieux de la voix du fruit de l'accouplement de ces deux animaux !!), je suis docile (si j'ai envie) et avec un bon maitre, ça promet !! Le bâton me fait ruer du derche et prendre mes jambes à mes oreilles et la carotte ne me fait pas avancer, ce serait trop simple !! Me faire boire dans l'idée de me rendre malléable ? Faut pas y compter. Je peux qui plus est traverser le désert en ruminant une brimade ! Bref, j'ai tout pour plaire et être une élève exemplaire !!

Bon d'un autre côté, c'est un cadeau pour moi, pas pour le formateur, n'est-ce pas ?

lundi 9 juillet 2012

Oui, je suis en période questions. Voilà huit ans que je lutte pour fabriquer mon bonheur, j'ai fouillé en moi, accepté ce que je pouvais accepter, changer ce que je pouvais changer (comme c'est difficile !!), j'ai observé mes convictions, mes principes, mes goûts, mes couleurs intérieures. Sans narcissisme aucun, mon but était d'être une personne mieux dans sa peau pour en faire profiter les autres, l'idée du partage m'habitait (une véritable hérésie dans un système capitaliste !). Et mon sursaut d'intelligence me fait l'effet d'être de la bêtise à l'état pur.
Oui, je voulais être sûre, pour pouvoir aller de l'avant gentiment sans être trop impactée par les aléas de la vie et sans prendre cette dernière avec trop de cynisme (je n'aime plus le cynisme).
Alors,  voyez-vous j'ai œuvré avec cœur. Parfois fatiguée, j'ai œuvré encore ! J'ai bien du renoncer tout à fait, jetant l'éponge, deux fois trois mois, mais je me suis toujours botté les fesses pour me motiver à avancer, et chasser ce découragement, devant une tâche qui me paraissait de plus en plus impossible à mesure que j'y avançais. J'ai œuvré avec cœur mais jamais d'arrache-pied, si le prix du bonheur, c'est de devenir cul de jatte alors je renonce, je vous le dis tout net !
En juin, un miracle s'est produit, je me sentais en équilibre, entre ma plume, mes projets plastiques, mes considérations humaines et environnementales, prête à aller avec mes projets de part le monde et j'apprends que le recyclage du papier est plus nocif que sa fabrication. Pour trouver une réelle information, faut vraiment gratter et encore, elle n'est vraie que dans une certaine mesure... Et j'en passe. Voilà qu'on nous a collé de l'huile de palme dans notre essence à notre insu, que notre bagnole (qu'on ne peut pas changer pour l'instant) est cancérigène, les politiques m'emmerdent avec leur décisions de masse, ça ne fait guère avancer de le dire, mais ça soulage !

L'équilibre est fragile, on a beau fouiller, ancrer profondément, faire la part entre son parcours, apprendre à vivre heureux malgré ses casseroles et ses imperfections, composer avec l'autre qui ne se livre pas ou rarement, puiser dans ses qualités pour arriver à un truc à peu près cohérent, faut croire qu'on finit par ne remarquer qu'une seule et même chose : l'harmonie ne dure pas. La cohérence n'est pas de ce monde. (Bon d'accord ça fait deux choses !).

C'est d'une complexité d'être humain et de réfléchir, dans notre monde bordélique au possible, avec toutes ces personnes en souffrances qui ne savent pas, le plus souvent, où se cache l'équilibre, enfin quand ils se soucient des autres, moi rien qu'une heure durant je voudrais être conne et égoïste à la fois ! Je ne sais pas pourquoi, vieillissant, chemin faisant, j'ai l'impression que c'est en cultivant la bêtise et l'égoïsme qu'on atteint un bonheur durable. Ce qui est faux, les égoïstes ne sont pas plus heureux que les autres ! Je le sais, j'en ai croisé, des aigris qui n'en avaient jamais assez et s'enfermaient avec leur avoir au point de se nécroser l'âme.
Si je tenais le crétin qui a inventé le concept du bonheur, il passerait un sale quart d'heure ! Oui, mais est-ce que je ne culpabiliserais pas ce faisant, me privant une fois encore d'un moment de bonheur ? ;-)

dimanche 8 juillet 2012

Question du dimanche.

Ce matin au réveil... Enfin, autant qu'onze heures et demi puisse être le matin au réveil... Oui, j'ai déjeuné à 6 heures et je me suis dit en mastiquant ma tartine au miel qu'il était indécent, voire déraisonnable, de se lever à une heure pareille un dimanche. 
Dieu qui n'existe pas, nous a d'ailleurs montré l'exemple : le dimanche, c'est repos ! Je mets une option sur le paradis en faisant la grasse matinée, le dimanche matin. Et par précaution supplémentaire, ce midi je boirais du vin rouge !
Pourquoi déraisonnable ? Car, ce faisant le monde m'appartiendrait et en toute franchise, doublée d'une honnêteté entière, je ne saurais pas quoi en faire, moi, du monde. Vous avez vu dans quel état il est, le monde ? Oui, même et surtout, si on me le livrait sur un plateau d'argent, j'en voudrais d'ailleurs d'autant moins que je serais prête à prévoir qu'on viendrait me fiche sur la poire pour tenter de me piquer un plateau d'argent dont je ne veux même pas ! (Une intuition)
Alors, je vous livre ma question du dimanche sans détour : ne devrait-on pas envisager l'humanité comme une somme d'individus plutôt que comme une masse ?
La réponse ? Eh, j'ai des questions, je vous en fais profiter, faudrait voir à pas trop m'en demander non plus, mais si en contrepartie, vous aviez une réponse ;-) Je vous remercierai à ma façon... par une autre question !

samedi 7 juillet 2012

Il fait soleil aujourd'hui

alors, vous me trouverez au jardin derrière la ronce et l'ortie, en train d'observer ce chardon inconnu...


Venu installer ses racines dans notre jardin, sachant sans doute que je l'arracherai pas. J'ai même demandé à petit homme de ne pas le tondre, il est en plein milieu du trèfle (chez nous, on ne peut pas parler de gazon).
Je vais l'apprivoiser jusqu'à ce qu'il me dise pourquoi les plantes assument leurs aiguilles et leur épines, les affichant avec cet air assuré, semblant dire : je suis comme ça, et alors ? Ne te frotte pas à moi, tu vas de piquer, t'écorcher. Regarde.
Ensuite, la conversation engagée, j'attendrais encore un peu, pour connaitre le secret qu'elle garde farouchement ainsi... J'irai voir les plantes à épines, à picots, à démangeaisons, les unes après les autres... Je crois que je n'aurais pas assez de la journée !!

mercredi 4 juillet 2012

Sur un petit nuage

Je suis allée voir Alain, un ami compositeur qui m'a fait écouter le premier morceau de musique que lui a inspiré Grise Lise (historiette illustrée en recyclage et déchets par votre blogueuse artiste).
Je suis sur un petit nuage. J'ai toujours senti que j'avais envie de musique mais je ne pensais pas que ça me rendrait aussi heureuse.
Oui, je vous fait languir, je sais, la date de bouclage, c'est début septembre, le temps de bien régler, de prendre du recul... 
La bonne nouvelle, c'est que vous aurez une œuvre à découvrir début septembre !

mardi 3 juillet 2012

J'écris

Surprise de cette faculté qui est mienne d'enchâsser les récits. Heureuse, aussi, d'avoir encore des choses à écrire.
Je couche avec gourmandise des histoires qui me nourrissent, en me disant qu'il est bien beau d'être oiselle (femme de plume) et qu'il y avait un bout de temps que je n'avais pas déplié un brin mon imaginaire.
Comment ça, quelques semaines, ça ne fait pas un bout de temps ? Pour moi si ! Ma plume me manquait. J'étais partie m'ennuyer d'elle trop longtemps. Et c'est bien bon de la retrouver.

J'écris et je n'ai pas besoin de faire suivre de "ton nom" pour dire la liberté. La page blanche est mon ciel et je m'y sens sans entrave, toujours, quelque soit ce que j'écris.
J'avoue, plus le temps défile et plus je me trouve vernie d'avoir ma plume pour compagne.