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vendredi 3 août 2012

Sculpter à la bonne saison... Ecrire à l'autre

l'idéal pour la sculpture c'est l'été : ça sèche tout seul, l'automne, c'est plus délicat et long comme des jours sans pain et nous sommes à l'automne, N'est-ce pas ? Les feuilles tardent à mourir certes mais c'est l'automne tout de même.

Alors ayant repris un rythme : travail le matin, après midi vacances, et ne pouvant monter ma sculpture d'avantage (trop humide), j'ai ouvert mon secrétaire, écrit une carte postale (je suis en retard, je les écris "rentrée" de vacances, oui, c'est une formule, quand on prend ses vacances au bout du jardin, c'est un peu bizarre (pour les gens), j'ai décidé de les écrire au compte goutte, une par jour, pour aller à vélo quotidiennement à la poste). J'écris un petit courrier le matin, un mail et-ou un article de blog pour réveiller le muscle de l'écriture il faut s'échauffer, pour éviter un claquage !

J'écris le plus souvent les articles de blog pour faire une tite pause (je suis déjà échauffée là), je fais une pause pour vous écrire cette vérité qui m'a tout à coup sautée aux mirettes : ce n'est pas le tout de zigouiller un type (enfin deux déjà) sur le papier, encore faut-il le faire dans les formes !

Je dois vous avouer que c'est extrêmement plaisant de faire des recherches pour semer les détails qui perdront le lecteur (enfin j'espère) et aiguilleront l'enquêteur (camper ce dernier m'a beaucoup amusée d'ailleurs).
Vraiment le polar est un jeu tout à fait intéressant à construire, à lire, j'avoue qu'hormis San Antonio (bravo les filles vous aviez trouvé), je m'ennuie. D'où le défi d'en écrire un. Si je suis capable de tenir l'oiselle puis le lecteur en haleine, je serais contente. Oui, j'ai de curieuses manières de construire mes joies futures ! Et oui, c'est casse gueule de les construire en lien avec la joie des autres, je sais, mais de ce côté je suis une incorrigible Leszczynkienne : le vrai bonheur c'est de faire des heureux.
D'ailleurs je rend très heureuse les gastéropodes ce qui rend heureux Astor, notre hérisson qui lui ne rend pas du tout heureux les limaçons, la joie des uns fait la tristesse des autres... Ben oui, c'est la vie quoi.


4 commentaires:

  1. En tout cas : Vive le bon roi Stanislas et ses émules (ascendant chamelle) !!!!!
    :-D

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  2. Certes ! :-D
    Le seul hic avec ce monsieur c'est d'écrire son nom !! Bigre.

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  3. Tu as en tout cas l'art de tenir tes futurs lecteurs en haleine... Je suis pressée de le lire ce polar... En ce qui concerne les gastéropodes, ils ont dû être heureux chez moi... Ils ont avalé tous les légumes de mon potager... Là, c'est moi qui ne suis pas heureuse... :-)

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    1. Oh, ben il ne faut pas être pressée, j'ai les 2500 premiers mots, mais je ne sais pas combien de mois d'écriture il reste pour boucler la chose et la semaine prochaine je vais préparer mon après midi rencontre au Val Joly... Du coup mes personnages vont attendre !
      Nous avons un hérisson et moins d'attaque de gastéropodes, beaucoup de coquilles brisées vides un peu partout... Du coup, il reste à manger pour la jardinière et son compagnon au potager (petit, tout petit, je ne savais aps si mon dos tiendrait la route cette année, mais il semble que le mien soit remis (c'est celui de Fred qui trinque:-(...).
      Alors je n'ai pas encore testé les coquilles d'oeufs brisées, mais je les ai gardée en prévisions de repiquer quelques laitues... Les salades j'ia un peu de mal à en avoir !!

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