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lundi 8 octobre 2012

Revenir de loin, c'est une chose

poursuivre le voyage quand on a "perdu" tant de temps une autre !
Forte de mes sorties estivales, je remanie de fond en comble mon travail, c'est à ça que je maigris depuis la reprise du boulot... Je fais le tri entre ce que j'aurais voulu dans l'idéal (auquel je ne crois plus, faut avouer) et ce qu'il m'est possible de faire en fonction de mes compétences, mes acquis, mes appuis...
Bon, j'avoue aussi, j'ai un peu pleuré sur mes projets passés mais pas trop longtemps.
J'ai postulé à deux contrats, les recruteuses étaient enchantées mais ce ne sont pas elles qui tiennent les cordons de la bourses, alors je ne m'attends à rien.

La bonne nouvelle reste tout de même que je suis sortie du gouffre et que j'en suis suffisamment éloignée pour ne pas y replonger ! Une seule chose parait envisageable pour me construire une vie sociale (vous savez un truc avec rentrée d'argent, une fin de vie ailleurs qu'à l'hospice, tout ça...) et ce serait le livre d'artiste. Je ne m'imaginais pas une seconde faire ça (j'en faisais même sans le savoir, la madame Jourdain du livre d'artiste, c'était bibi, dites donc !!), j'avais bien fait des livres uniques, mais ils étaient, à la base, destinés à montrer mon travail papier autrement qu'avec des feuilles levées à la cuve, pour créer un moment de partage avec le public.

Le seul contact de ces dernier mois qui pourrait m'ouvrir un possible, c'est un homme connaissant des réseaux et qui pourrait placer mes livres d'artistes moyennant une commission, ça va de soit !
Je l'ai revu ce week-end, il était ravi que ça ait fait son chemin. Il aurait vraiment grande envie que je lui confie mon travail (enfin y travaillant seulement, il lui faudra encore un brin de patience, d'autant qu'il y a du boulot ! Ce qui ne m'a jamais fait peur, d'ailleurs).

J'ai un lieu d'expo qui se profilerait, bref, une aubaine à tenter. N'ayant jamais ou presque obtenu ce que je voulais, j'ai développé une bonne capacité d'adaptation... Alors, je me suis dit que si une seule porte est entrouverte pourquoi vouloir enfoncer celles qui restent closes (surtout si on est gaulé comme un clafoutis aux cerises sans noyaux (ce qui est un sacrilège, le noyau donne un charmant petit gout de reviens y !).

6 commentaires:

  1. Ne jamais dire jamais!... Je croise les doigts pour que la porte entrouverte s'ouvre toute grande...
    Pour le clafoutis, mes dents le préfèrent quand même sans noyaux... :-)

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    1. Merci ma chère Tilleul !! Qui vivra verra ! Je dois avouer que je fais le clafoutis et le far avec noyaux. D'ailleurs j'aime moins les olives dénoyautées aussi...
      Je crois que je préfère tomber sur un noyau qu'un pépin ;-D

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  2. Je suis d'accord avec toi, le clafoutis avec noyaux comme le far, et la vie sans pépin.

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    1. ;-) D'ailleurs, faudra que j'achète des pruneaux, demain, tiens !

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  3. Coucou "Madame Jourdain du livre d'artiste" !!!!
    Que la porte s'ouvre toute grande oui, oui !!!!
    Et vive le clafoutis aux cerises avec noyaux !!!
    Bisous, bisous !

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    1. Coucou toi !
      Si tu savais tout ce que je fais sans le savoir c'est hallucinant !! Me moquer de moi, ça je le fais en conscience ;-D
      Je suis d'accors pour le calfoutis mais c'est plus le temps des cerises dis donc ou alors en bocaux pour faire un p'tit clin d'oeil à Leprest !!

      Bisous itou !

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