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mardi 13 novembre 2012

De l'avantage des prises de tête pour se réconcilier avec la laine du tricot à moins que ce ne soit l'inverse...

Je suis en train de réfléchir à cesser mes activités d'ici à fin décembre. Décision pas simple à prendre, car il semblerait que je commence à intriguer, il semblerait que 2013 soit l'année où l'on va me solliciter, bref, j'ai des choses en suspension et je repense à toutes les choses restées en suspension depuis huit années que j'ai pris plume. Les gens causent, les gens font souvent parfois semblant de s'intéresser à vous, les gens promettent et oublient, bref. On s'y fait, c'est le drame et la merveille humaine, ça, se faire à tout ("On oublie rien, on s'habitue c'est tout", Brel).
Je vivrais assez mal qu'on me sollicite l'année prochaine et que je ne puisse pas répondre. Je vivrais aussi très mal de poursuivre une année de plus et n'avoir aucune sollicitation qui se concrétise. Je ne suis pas sûre que je vivrais très bien non plus d'en avoir juste assez pour payer mes charges et autres impôts. Je sais bien que la France est en crise, mais c'est pas mon obole qui viendrait changer la donne.

Bref, je me prends la tête au point que le tricot (qui m'a toujours particulièrement agacée. Oui, je me suis beaucoup fâchée avec la laine par le passé) m'est devenu agréable. Bon, je suis partie léger, juste du point à l'endroit, on appelle ça point mousse et c'est vrai que c'est moelleux comme un tapis de mousse (bleue, oui, je tricote bleu), je tricote à l'endroit pour la simple et très bonne raison qu'aiguilles en main, j'avais oublié comment on faisait un point à l'envers. Je suis partie léger aussi parce que je tricote une écharpe pour que Fred puisse sortir la poubelle, un tricot sans trous plus grands pour mettre les manches cependant (enfin jusqu'ici), mais une écharpe tout de même du genre "Oh, une serpillière". Fred qui la trouve jolie tout de même me dit que je suis dure avec moi.

Tricoter me fait penser surtout aux personnes qui se sont intéressées pour de vrai à moi, tricoter imprime dans ma mémoire les jolies choses, les seules dont je veux encombrer ma mémoire en fait.

4 commentaires:

  1. Un jour, j'ai commencé à tricoter, j'ai dû arrêter, ma femme et ma belle-soeur s'étouffaient de rire...
    Tu as raison, c'est dur d'être en butte à l'incompréhension publique !

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    1. Faire mourir les gens de rire !! Bigre !! C'est dangereux le tricot dis donc ;-D

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  2. Vous tricotez donc, avec des aiguilles en bambou, c'est ce qu'il faudrait à mon épouse qui a cassé, hier, une aiguille n° 6 (en plastique) parce qu'elle avait voulu y faire tenir 200 mailles (laine doublée) au prétexte qu'elle préfère tricoter les 2 manches du gilet en même temps. Oui, je sais, les aiguilles circulaires ! Mais elle me rétorque que cela ne conviendrait pas aux torsades qu'elle a choisies.

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    1. Enfin, je commence à tricoter et oui; mes aiguilles sont en bambou... Oh, mince si j'avais su, j'aurais pris aussi des aiguilles à votre dame...
      Des aiguilles circulaires ? Oh, ben, c'est koa ça ? Qui ne conviennent pas aux torsades ? Mince, de mince... Le jour où je saurais faire des torsades (Op-ti-mis-te), j'espère que je m'en souviendrai... Et on peut tricoter deux manches à la fois... Bougre. Le tricot m'a l'air une terre laineuse infiniment vaste à explorer dites donc. Chouette, je n'ai tiré qu'un fil et qu'un point !

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