« Pas un ne se demande s’il vit bien, mais s’il aura longtemps à vivre.
Cependant tout le monde est maître de bien vivre ; nul, de vivre
longtemps. » Sénèque
Savoir combien de temps on va vivre, ça c'est clair, nul ne le sait, pour ce qui est de bien vivre à notre époque, le froid arrivant, les restos du cœur ayant ré-ouvert leurssssssssssssss portessssssssssssss (pour combien de repas et combien de temps encore ?), les cartons servant de chambre, de couverture et de matelas, je m'interroge : y'a quand même de plus en plus de gens qui seront amenés à ne pas vivre longtemps, en vivant mal, des personnes non maîtresse de leur vie (qui est tout de même parfois une sale école). Et on tourne en boucle sur une querelle de politiciens qui cherchent, non à améliorer la vie des autres mais à acquérir d'avantage de pouvoir. Je ne sais pas vous, mais moi, ça me gave.On pourra bientôt m'ouvrir la carcasse pour m'en extraire le foie pour en faire une terrine. Oh, y'en a plein qui boufferait la chose sans se soucier de l'origine.
Si seulement ça engraissait autre chose que le journaleux... Parce que sérieux, ça sert à quoi ?
J'aurais pu aussi faire une diatribe sur la course à la consommation en cette période : comme si les gens s'imaginaient encore aujourd’hui que les ressources sont renouvelables à l'infini rien-que-parce-que-c'est-eux-et-qu'ils-le-valent-bien mais j'ai pas le courage : je tricote une écharpe en fil recyclé pour Noël. Je préfère, et de loin, faire ça à me tenir informée, je ne crois pas qu'on me dise l'essentiel et encore moins ce que j'aurais envie de savoir.
On peut construire des éco-logements (70 mètre carré) pour 3000 euros, lisais-je, ce week-end dans une revue sur l'éco-construction (bon y'a des matériaux utilisés qui m'ont laissée un tantinet perplexe en terme d'impact sur la planète, y'a de bonnes idées, cependant), mais les localités ne mettent pas de terrains à la disposition de ceux qui auraient le courage de se bouger le cul pour les construire...
Si les journalistes daignaient passer ça en boucle et nous montrer des possibles, foutre dieu, ça serait utile. Mais je crois que la plupart préfère (j'ai pas écrit tous) regarder le monde se noyer plutôt que de le regarder apprendre à nager...Voila pourquoi, ce matin, j'ai l'impression d'être une oie grasse, certes, mais affamée ! J'ai plus envie de me tenir informée.
Si les journalistes daignaient passer ça en boucle et nous montrer des possibles, foutre dieu, ça serait utile. Mais je crois que la plupart préfère (j'ai pas écrit tous) regarder le monde se noyer plutôt que de le regarder apprendre à nager...Voila pourquoi, ce matin, j'ai l'impression d'être une oie grasse, certes, mais affamée ! J'ai plus envie de me tenir informée.
Allez hop, au tricot.
Voilà! C'est dit! :-)
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi et j'essaye un maximum de recycler, récupérer, transformer... Mais quand il s'agit de gâter mes petits enfants, je suis moins attentive à la conservation de la planète... :-(
Merci Tilleul, je ne suis pas sûre que ça serve à quoi que ce soit mais fallait que ça sorte, un trop plein. Je crois que les enfants sont sollicités (pour ne pas dire manipulés) de toutes parts et que c'est très difficiles de ne pas aller dans le sens de la société de consommation (il faut du temps, de l'apprentissage, de la volonté, ça semble compliqué et l'offre n'est pas toujours, ou une crise qui remettent les vraies valeurs en place, je ne sais).
SupprimerQuant à la planète, je crois qu'elle durera après les hommes...
A cheval gendarme
RépondreSupprimerA pied bourguignon
Partons en campagne
Tous les autres y sont
Au pas, au pas, au pas
Au trot, au trot, au trot
Au tricot, au tricot, au tricot…
Je ne tricote pas encore au galop, mais je tricote, en méditant sur les possibles...
SupprimerJe suis d'accord avec toi.
RépondreSupprimerJe m'en doutais ;-)
SupprimerO.K. d'accord itou ! Tout comme Berthoise !!!
RépondreSupprimerOK, d'accord, je m'en doutais itou ;-D
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