...se balader sur mon site : http://sandrinebrossel.fr

mercredi 12 décembre 2012

Après réflexion...

...je me suis demandé si j'allais titrer Deux événements majeurs dans le Nord-Pas de Calais aujourd'hui. En référence à l'ouverture du Louvre Lens et à celle de mon blog, m'enfin bon, ce n'est pas trop mon style... Je me suis donc ensuite dit (oui, je me parle beaucoup, sans trop me la raconter toutefois) que j'allais titrer : Appel aux déménageurs moutons (le jeu de mots foireux, c'est déjà plus mon style) pour vous informer que mon nouveau blog était installé là-bas. Mais finalement j'ai titré Après réflexion.
On clique sur le lien, ou sur là-bas, ou sur déménageurs ou sur moutons et on y est (enfin si on veut ;-D).

mardi 11 décembre 2012

Le paradis

est rempli d'ânes, voilà la pensée qui agite ma cervelle ce matin. Je crois en l'âne, mais pas au paradis. Notez que si le paradis est peuplé de bourricots, je veux bien y aller, mais pas de si tôt. Je pense à ça parce que Papistache m'a recausé du poème de Prévert (Être âne, Être ange) que je délaisse ces temps ci. Prévert pas Papistache que je lis plus souvent que Jacques ces temps ci). Ces temps ci (ces temps ci, c'est temps ci, ça fait un peu cigale), je lis sans lire, Regain de Giono, je regarde les mots, ils ne font pas sens, non que le livre soit complexe, je le lis, comme ci la langue m'était inconnue, lassée de comprendre, je voulais juste regarder les mots marcher en file indienne, comme ça, mais leur filet ne me plait pas tant que ça, je voudrais un livre qui caracole comme un escargot portant un chapeau sur la tête, dessous le couvre tête d'une linotte emplumée, une perle de rose, de la veille, irisée. Une fleur d'iris sous une paupière, la perle, un brin d'herbe, le sillon de l'escargot sur une mousse joufflue. Le coussin vert naturel, le sillon argenté des rêves, des lèvres vermeilles, un sourire, une coquille vide de bois enspiralée, le chant des violoncelles, et par terre les copeaux de bois du luthier par des fourmis emmenés, en file indienne, sur le papier. Mais je n'ai trouvé ça ni chez Prévert, ni chez Giono. Le rapport avec l'âne ? Aucun, pourquoi ?

lundi 10 décembre 2012

In nomine fouillis.

Alors, avant d'appeler ce blog Plume de kiwi, j'avais envisagé Melocotón, mais c'était déjà pris...
Ayant oublié, j'avais envisagé d'appeler un nouveau blog Melocotón (j'aime vraiment beaucoup ce mot) mais c'est toujours pris, dites donc !!
Après avoir imaginé Méli-Mélocoton, dont je n'ai pas trop envie. Je réfléchis à Alice et Melocotón (du nom des deux personnages de ma dernière histoire écrite, celle qui m'a conduite au déclic pour la laine... que je vous raconterai sans doute à l'ouverture de ma boutique, qui a un nom elle, mais Fred m'a conseillé de dissocier la boutique du blog, ce qui m'a paru un bon conseil. Oui, je suis mule, mais quand l'idée est bonne, j'entends. Je suis vraiment mule donc, j'écoute si je veux ;-D.

dimanche 9 décembre 2012

Programme du dimanche matin

Un brin de ménage et de rangement avant d'accrocher le sapin tout en carton au mur du salon et de le garnir. Le tout en écoutant le sublimissime Astor (à chacun ses chants de Noël... Eh, non, je ne suis pas du genre à goûter Tino). Alors, comme beaucoup aspirent à s'évader de cette période de "fêtes" qui les encombre, je me suis dit qu'un peu d'évasion, ce serait chouette :



Sinon, un peu d'amour ?


Rhooo la la ce que j'aime ça !! L'amour, pis Piazzolla ;-D

samedi 8 décembre 2012

Matière et souvenir

Ce matin, j'ai lavé trois poignées de laine encore un peu grasse et odorante, toutes mes toisons naturelles ont cette odeur, un peu moins forte que celle du mouton encore sur pattes mais encore là toutefois. La sensation de suif sous les doigts disparait dans l'eau froide savonneuse. C'est la laine propre et douce qui m'a ramené le souvenir des soirs de très hiver. En plus de l’édredon de plumes et des multiples couvertures, je me couchais alors sous une peau de mouton qui trônait sinon, devant la cheminée de la salle à manger. Il ne tardait pas à faire bien chaud sous les draps, enfin le soir. Le matin, c'était toujours humide et froid, ben oui, je pissais au lit, c'est comme ça (oh, j'aurais pu écrire que je souffrais d'énurésie mais ça ne change ni le résultat, ni l'odeur, ni la honte, n'est-ce pas ?) et j'ai mouillé le matelas jusqu'à mes treize, presque quatorze ans. C'est curieux parfois, ce qu'une matière venue de l'autre bout de la France ramène comme souvenir de l'autre bout de l'enfance !!

A l'école, on m'appelait parfois pue la pisse. Sont gentils, mimis, les mioches, n'est-ce pas ? Ah, et les adultes qui rattrapent et réparent tout : je me souviens aussi avoir été mise à sécher devant la porte d'entrée, à la maternelle, j'avais cinq ans, je tenais une pancarte expliquant que j'avais mouillé ma culotte... Je ne savais pas lire encore, mais on y pense pas à ça, à cet âge là, on sait qu'on a pas pu s'empêcher de faire un truc qu'on aurait pas dû faire... Comme ci je l'avais fait exprès ! La pédagogie par la honte ! Tout un programme... Oh, n'allez pas croire que je sois triste au réveil de ce souvenir, je note que j'ai grandi au point de me fiche d'avoir été honteuse et peu fière jadis, alors que si ça n'avait tenu qu'à ma volonté, pour m'éviter bien des misères, j'aurais évité de souiller mes draps et mes vêtements, forcément.

Voilà passé vingt ans que je contrôle ma vessie, dites donc, qui n'est toujours pas une lanterne ;-D Ah !! L'oreiller joufflu de l'enfance si cher à Proust qu'il en est nostalgique et voudrais le retrouver, ben, de mon côté, je suis bien contente d'avoir 37 piges, c'est moi qui vous le dis !! Et j'irais jamais chercher le temps perdu, je cours lentement vers celui que je trouve ;-D

Un joli et joyeux week-end à tous. Je retourne à la matière noble et paysanne qu'est la laine.

vendredi 7 décembre 2012

Sourire, tout ravi content.

Voila, j'ai reçu toutes mes laines, j'en ai commandé chez trois fournisseurs pour comparer et bien tester... 
Je vous recauserai de mes fournisseurs chemin faisant. 
Alors, chut n'allez pas le répéter, surtout à Fredo qui lit ce blog et qui pourrait aller tout cafter (comme ci c'était son genre), car je ne suis censée les recevoir qu'à Noël (je trépigne) mais je vais en prélever un peu pour tester... Oh, ça ne se verra pas, c'est que c'est volumineux les toisons laineuses !!! Oh, ne jasons pas, aucune n'est d'or. (Je sais, il est tout foireux mon jeu de mots :-D).

Par contre, je n'ai pas encore reçu les outils... J'attends avec une patience d'ange...
Bon, j'ai déjà choisi celles que j'allais photographier lorsque le temps le permettra...Et, à vue d'oeil et de nez, je crois qu'il y en a une que je vais employer pour le feutrage humide (va falloir que je me fasse les muscles). 
Ce qui me fait penser que chaque laine doit avoir son propre coefficient de feutrage, ça laisse méditatif, n'est-ce pas ?

J'ai des idées plein la tête. N'empêche, j'ai du être sacrément sage pour recevoir tout ça comme cadeaux moi, dites donc !!

jeudi 6 décembre 2012

A la requête

de Teb, je montre un petit col, tout doux pour avoir bien chaud au cou, achevé ce matin. Il manque encore le bouton. Je vais en attaquer un autre demain. Bon la photo fait ce qu'elle peut, j'ai du mal avec le nouvel objectif de Fred...


PS : euh, je reviens parce que je m'aperçois que j'ai pris l'envers du tricot :-D. La boutonnière est plus jolie de l'autre côté

Papistache a deviné, si la vie le veut

Papistache a donc deviné : je vais feutrer la laine. J'attends les engins de torture vaudou pour commencer et je vous rassure, il y a aussi des rites bénéfiques dans ces pratiques superstitieuses et je ne suis pas superstitieuses. Bon, parfois, je touche du bois, un geste hérité de ma grand mère qui en touchait souvent pour conjurer le sort, encourager un souhait émis oralement. A bien y réfléchir, c'était un genre d'inch'allah  et je dis souvent de mon côté lorsque je parle de l'avenir : si la vie le veut

Mais revenons à mes engins de tortures (aiguilles harpons) qui vont sans doute me percer les doigts de temps à autres. Disons que je risque de sentir mon métier rentrer. Pour la patience, ça le papier m'y a plus que préparée !!

On ne dit ni laineuse, ni lainarde, on dit feutrière. Je vais donc apprendre à feutrer la laine et devenir feutrière, si la vie le veut !! En tous cas, j'ai une patience d'ange avec la laine qui m'a fait jouer les Pénélope hier presque toute la journée. Petit homme a acheté mon nom de domaine, mais chuuuuut, je ne dis rien pour l'instant, je m'étonne, je ne suis pas du genre fonceuse d'ordinaire (je me pose, je réfléchis, je pèse le pour et le contre), mais là pourtant, je fonce (enfin avec lenteur !!). Oui, je fais la pari que ma boussole interne est réparée et en parfait état de marche !! Si la vie le veut :-D

PS, les méfiants, les décourageux, les douteux sont priés de ne pas commenter. Oh, ils peuvent, mais à leurs risques et périls : quand j'aime je peux, si besoin est, être hargneuse et si je n'ai pas du tout envie de l'être, je peux me forcer ;-D

mercredi 5 décembre 2012

Mon séant est tout plein de gratitude cette année.

Bon, vous le sentiez venir, ou pas, mais il faudra bien changer de blog... Ben oui, amoureuse du papier, ça ne le fait plus vraiment...
Alors, il y aura encore une dernière mue. Cette fois-ci l'angoisse de la métamorphose ne se fait pas trop fait sentir, ça se fait en douceur (laine oblige).
Je devrais recevoir mes outils et ma matière première en fin de semaine, début de semaine prochaine... Du coup, je suis excitée comme une gamine avant Noël, un truc qui ne m'arrive jamais d'ordinaire en cette période où me prenait plutôt des envies d'hibernation, il fallait plutôt que je me botte les fesses pour m'y mettre. Cette année, nul besoin de m'adonner à ce rituel douloureux, alors mon séant m'en sait gré, d'où le titre.

mardi 4 décembre 2012

Euh, décision est prise

Dès demain, je renonce aux billets trop longs ;-D

Parce que soit je ne fus pas douée ce matin pour simplement dire que le passé fut difficile, la transition pas coton, mais que maintenant, je me régale !! Soit, comme le bonheur doit rester caché des rabat-joie, j'ai noyé le poisson, allez savoir ;-D
Du coup, je ne fus pas comprise (notez au passage que pour noyer un poisson, il faut le sortir de l'eau, le poisson se noie dans l'air et non dans l'eau).

En une courte phrase : j'aiMe beaucoup et profondément mon nouveau départ, alors que je n'en suis qu'aux préparatifs. Bizarrement je ne me prends pas la tête, j'y vais avec un naturel qui m'étonne la première.
Pourtant, oui, j'imagine que faire sa valise, ce nest pas très bandant :
- Et ça, je le prends ? Et ça ?  Pourquoi, ça rentre pas ? Hein ? Même si je grimpe sur le couvercle de la valise ? Hein ? Pourquoi ? Et maintenant pourquoi le pot de crème solaire il s'est tout ouvert sur la nuisette en peau de chamois du brésil ?
Oui, j'imagine, j'extrapole, je brode, je m'égare, car je fais rarement ma valise, je voyage dans ma caboche et tout ce dont j'ai besoin ou envie s'y trouve toujours à portée d'esprit, comme c'est chouette!!
Mais là, les préparatifs, les vrais de vrais, me mettent en joie.

- Ben, pour quelqu'un qui devait faire court...
- :-p (Oui, je tire la langue à mon interlocuteur imaginaire, je suis comme ça !).

J'avais rêvé un atelier

il aurait trouvé place dans la remise, je me serais mise à décrocher des contrats et faire ma petite pelote pour payer les travaux, l'aménagement, j'avais rêvé d'un atelier très fort et puis on m'a cassé ma boussole interne, alors les rêves... s'éffritent comme un mirage, une nuée de sable emportée par le vent du désert.
Un jour, on se réveille, on regarde l'ampleur des dégâts, les gens qui sont partis, les promesses qui se sont envolées et on se dit faut tout recommencer... Si c'était si simple... La vie ne veut pas toujours les choses une seconde fois.
Cet atelier devait s'appeler : les ateliers du kiwi bleu, j'avais fait des kilomètres de dessin au brouillon pour maitriser l'animal qu'aujourd'hui, je ne sais plus croquer. Il me reste les cernés de noir que je regarde admirative. Je ne sais plus faire, c'est étrange, mais c'est comme ça. Je pensais réutiliser ce nom, Fred m'avait offert le nom de domaine à l'époque, mais ma foi, renaitre de ses cendres, ça laisse un gout dans la bouche, mi amer, mi fier, un goût que je n'ai pas envie d'avoir.

J'ai longtemps été amoureuse du papier, il ne me l'a pas très bien rendu, faut avouer. Ces temps-ci,  je trouvais étrange de tomber amoureuse d'une autre matière, je suis du genre fidèle, voyez-vous, du genre à commencer à bâtir avec l'idée de toute la vie en tête. L'idée de fin ne m'est pas naturelle. Hormis pour la dernière fin avec laquelle je suis plutôt à l'aise, car vraiment je crois qu'il faut garder à l'esprit que l'on est que de passage, absolument pas éternel, qu'il n'y a rien après et que si on veut le bonheur et le paradis, c'est ici qu'on doit le trouver, mieux même, le fabriquer, ici maintenant ou nulle part et jamais.
Si l'enfer est sur terre, c'est sur terre qu'il faut chercher le paradis cqfd. Si l'homme est capable de bâtir l'enfer pour lui et les autres, il peut aussi construire le paradis pour lui et les autres, tout le reste c'est de la religion, ça ne m'intéresse guère.

Ne se laisser enfermer dans l'enfer de personne et croire que l'on porte en soi les germes d'un paradis.... Cultiver son jardin tout en faisant gaffe à ce qu'on laisse pousser et qui on laisse y pénétrer. A la fin de l'été, le voisin (qui ne vit pas là) a mis du désherbant sur son jardin en débordant par delà la clôture, qu'il n'aime pas les adventices soit (je ne suis pas d'accord mais passe encore), qu'il considère que les nôtres soient mauvaises, ça c'est une autre affaire !!

Tout ça pour dire que je ne vais pas utiliser les ateliers du kiwi bleu comme nom, ben dis donc pourquoi faire court quand on peut faire si long ? ;-D

lundi 3 décembre 2012

Semaine en valise

Cette semaine, je la passe chez Zoé... Je me suis éloignée d'elle une dizaine de jours pour mieux y revenir (parfois il faut s'ennuyer un peu des choses et des personnes pour mieux les retrouver, enfin je trouve ;-D) et peaufiner peut-être, ce qui peut l'être, changer ce qui sera nécessaire...

Ma Zoé contient huit histoires, la cinquième (la dernière que j'ai écrite (eh, non, je ne bâtis pas mes recueil dans l'ordre chronologique de création)) cause de laine et de mouton. Le moment d'inspiration aurait pu être illustré à merveille par cette photo de MAP qui me l'a gentiment envoyée : j'adore !!


Joli lundi à tous !

samedi 1 décembre 2012

Samedi précoce

A journée agitée, sommeil léger, mais je me rattraperai tout à l'heure !! Hier ce fut mouvementé, mais hier c'est le passé et aujourd'hui, c'est samedi. Et qu'est-ce qu'il y a le samedi ? Ben défi, alors ma micro participation est ici ou si vous aviez perdu le la, elle est aussi et voi

Hier, c'était novembre aussi... Oui, je vous tiens informés du temps qui passe, bientôt j'irais jusqu'à vous parler de la pluie et du beau temps...Où va ce blog ?  On se le demande (ou pas) !!
Novembre, c'est donc du passé aussi. Et voici décembre. Comme vous pouvez le constater, ils nous ont encore mis le calendrier dans l'ordre cette année. Quel manque complet d’originalité tout de même !
Alors en décembre, comme il se doit (oui, je vais aussi manquer d'originalité, c'est comme ça) je vais vous gaver comme des oies avec Noël. Avec une différence tout de même, je vais vous parler du vrai Noël, vous dire toute la vérité, rien que la vraie vérité vraie. Je le sais qu'elle est vraie, je l'ai inventée, si ce n'est pas une preuve, ça ;-D
Par exemple, je vous ferai le portrait de l'homme en babouches qui livre vraiment des cadeaux, le vrai père Noël en somme, parce que la rock star rouge cola, ce n'est pas le vrai père Noël. Y'a qu'à réfléchir deux minutes pour constater que ce n'est pas possible, on raconte cette histoire aux enfants pour les formater à la société de consommation dès le plus jeune âge. Ben, pourquoi sinon ?

PS : oui je sais qu'en tant que future commerçante présageant de vendre des objets made in mes petits doigts ce n'est pas vraiment une bonne stratégie de communication, mais bon je ne suis pas du genre à développer des stratégies de communication et puis en période de Noël 2013, j'indiquerai très lisiblement sur l'étiquette : ce produit n'a pas été fabriqué par le Père Noël ou un de ses lutins. Manquerait plus que ce crétin ou un membre de sa clique s'approprie mon travail, dites donc !!